4.08.2010

I went to see Mos Def. Where were you?


woaouw! mos def à gand. par où commencer? par les points négatifs? allons-y: trois premières parties entrecoupées par les interventions de dj lefto. était-ce bien nécessaire? non. pitcho aurait été amplement suffisant, d'ailleurs c'était celui dont la démarche se rapprochait le plus de l'esthétique de dante smith. en, fait, ce n'est que ça qui a gêné, pour être honnête. pour le reste, une expérience qui si elle ne m'a pas ému aux larmes, correspondait à ce que je m'imaginais. ou bien, a-t-elle excédé mes attentes? toujours est-il que ce concert-là, je ne suis pas près de l'oublier. meilleur concert de rap après celui d'evidence. ou était-ce mieux qu'evidence? j'avais bu. beaucoup. si, c'était mieux. il y avait bien plus de meufs mardi dernier au voruit de gand qu'au machin à cologne. et, puis, evidence c'était quand même vachement rap rap, alors qu'ici, on part du rap pour se perdre dans le free. tellement free, que mos def par moment ne savait même pas ce que son dj de frère allait balancer comme prochaine galette. c'était pas expérimental, tout juste musical à souhait. 15 minutes d'intro? "Fear Not Of Man" de fela, samplé sur "Black On Both Sides" joué dans son intégralité, suivi de "Mind Power" de james brown dans son intégralité, interrompu par les paroles acerbes et à double sens de malcolm x en fin de carrière. ok, la mise en bouche me plaît. puis, il arrive sur scène, avec en tête un seul mot d'ordre, comme disait filis: la classe! chemise à manches courtes, cravate, jeans 501 soutenu par des bretelles et mocassins noirs gucci! hahaha. et ça démarre sur les chapeaux de roue avec "Supermagic". la foule beugle de joie. lui, rigole comme un enfant le jour de son anniversaire. pour la suite, le mec danse, rigole, croone dans son micro shure 55sh rouge vif. mais, surtout danse. en une heure de show, on voyage à travers 50 ans de musica negra: soul, afrobeat, rock & roll, jazz, hip-hop, funk, disco, reggae... non, pas de reggae. on a droit à une exclu ("World Premiere"), produite par madlib. je me rappelle plus très bien, mais je crois que j'ai crié quand il l'a chanté. ou bien, était-ce parce qu'on a renversé de la bière sur ma chemise ralph lo? hommage (obligé) à mj. samples originaux pour "Mathematics" et "Ms Fat Booty". ensuite vient l'hommage (obligé et limite saoulant) à dilla. ça va, on sait. rest in power, j dilla. turn it up. on passe de "Welcome 2 Detroit" aux surestimés "Donuts". je pensais qu'il allait finir avec "Casa Bey", non, c'est je crois le troisième morceau du set. va-t-il ou ne va-t-il pas faire "taxi"? non. va-t-il ou ne va-t-il pas singer mf doom? non plus. damn, pas grave. il enchaîne avec "Roses" de georgia anne muldrow: "When I'm down, I just draw some roses on a pretty piece of paper...", ainsi de suite. ça transpire. je ne sais plus par quoi il a terminé. il est parti comme il est venu, sur un nuage emportant avec lui trois jeunes demoiselles. j'ai dû trop rigoler.

No comments:

Post a Comment