grande fut la surprise en apercevant le dernier numéro du magazine vif/express. les gars ont fait une spécial congo pour les 50 ans de "l'indépendance" du pays, devoir de conscience ou protocole oblige. il s'agit pour l'occasion d'un lot de mags et de journaux qui essaient de décliner la négritude avec style (musique, sape, bouffe, peinture) et inclus là-dedans, on trouve le cd de baloji, "Kinshasa Succursale" (artwork: sozyone). un peu comme prince il y a 2 ans, balo lève le majeur en direction des majors et laisse la presse s'occuper de sa promo. noble. ajoutez à ca, la pléthore de sponsors qui se sont joints à la cause (nike et l'état belge en tête...), et on peut tous crier à l'unisson: "à bas l'establishment". côté zique, ça reste noble, parce que quand-même, balo est allé enregistrer au pays avec des musiciens de là-bas. à part le single "Karibou Ya Bintou" et peut-être 2 autres morceaux, le reste ne consiste qu'en des reprises à la sauce congolaise de morceaux d'"Hôtel Impala", l'album monstre précédent. du coup, c'est déjà beaucoup moins intéressant, et explique que son cd pour l'instant, il peine à le vendre. le truc se veut afrobeat, mais a ce côté surproduit et trop ensoleillé qui caractérise la world music. balo ne rappe pas mieux qu'avant, il est obligé d'espacer les paroles par peur de surcharge. mauvais signe. et même si ca reste mieux que tout ce qu'a pu enregistrer starflam, le disque s'essouffle assez vite, et nous avec. dommage, car tout comme son pays, balo a le potentiel pour devenir grand, très très grand.
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